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Guy Allix, poète
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Monographie Guy Allix

Guy Allix

 

collection « Poètes trop effacés »

Editions du Nouvel Athanor

 

Choix de textes et bibliographie précédés d'une préface de Jean-Luc Maxence
…………………………………………………………..
En ce début de vingt-et-unième siècle, Guy Allix demeure, me semble-t-il, un créateur assez irrécupérable. […]
Ce qui nous attache à l'ensemble de l'œuvre de Guy Allix, c'est sa clarté, sa cohérence, sa « lisibilité » presque constante, une franchise absolue si rare aujourd'hui, perpétuelle tension qui ne cesse jamais de cracher le désespoir à la hâte.
|…]
Guy Allix n'a besoin de nul salon littéraire pour imposer sa voix, sa conviction.
Nous n'avons jamais cessé, quant à nous, de répéter à qui veut l'entendre: «Ce chemin d'humilité est celui des plus grands». Désormais, nous ne sommes plus seuls à le prétendre.
Jean-Luc Maxence

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commande ....................... exemplaire(s) de la monographie consacrée à Guy ALLIX


L’exemplaire :  franco de port 16 €

 

 LE NOUVEL ATHANOR
50 rue du Disque – 75645 Paris Cedex 13
(l’expédition se fera dans les meilleurs délais)

 

Guy Allix

Chemin du clos Ferdo

14340 Formentin

 

 

***

 

Sur la monographie :

 

 

A la tête des éditions Le Nouvel Athanor, Jean-Luc Maxence vient de lancer une collection qui accueille des « poètes trop effacés ». Un terme qui convient parfaitement à Guy Allix, dont le premier recueil, La Tête des songes, a été édité en 1974... déjà à l'enseigne de l'Athanor.

« Guy Allix avait un peu plus de vingt ans, se souvient son éditeur. Il était venu sur son vélomoteur jusqu'à mon domicile parisien pour me rencontrer et m'apporter son manuscrit. Je sentis d'emblée un tempérament poétique exceptionnel et n'hésitais guère à le faire connaître en l'accueillant dans ma collection personnelle. »

Depuis cette première publication, Guy Allix n'a jamais renoncé à la poésie.

Sa parole est concise, épurée, elle suggère en peu de mots. C'est une parole « blottie dans le creux du silence ». Guy Allix écrit dans la faiblesse et le dénuement, obsédé par « l'imprononçable silence ». Ses poèmes sont des déchirements. Il faut les arracher un à un au plus profond de l'être. Extirper les mots parce que c'est ainsi que la vie peut surgir. « Le poème qui dit douleur dit vivre. »

Ce poète est né dans le Nord de la France, du côté de Douai. Il a vécu une enfance difficile. De ce pays des terrils et de la misère, il a gardé une lumière, vacillante, mais qui a donné un sens à sa vie. Toute son écriture vient de cette déchirure de l'enfance. En 1975, il s'est établi en Basse-Normandie. Il vit aujourd'hui à Cormelles-le-Royal, dans le Calvados. Et il vient de retrouver son premier éditeur pour une anthologie convaincante qui montre, sur trente années d'écriture, une « sincérité évidente ».

C'est dans un texte de 1999, Solitudes, que l'on retrouve la quintessence de sa poésie. « Écrire quand ce n'est plus possible. Sur cette déchirure. Dans l'horreur de l'absence./Écrire ces mots qui usent comme l'amour. Qui épuisent le sang. » Se sentant en exil sur cette terre, il s'est engagé dans un combat qui consiste à affronter les mots à mains nues. Mais sa démarche n'aurait pas de sens si elle n'était sauvée par la force d'aimer. Un très court recueil de 2007, intitulé Oser l'amour, confère à cette oeuvre une énergie lucide. « Aimer c'est toujours manquer de mots. »

La poésie ténébreuse et écorchée de Guy Allix regorge de lumière. Sa voix est fragile mais elle fait naître un monde. Et la promesse d'un espoir.

Bruno SOURDIN, Ouest-France.

 

 

«Aimer, c'est toujours manquer de mots. Aussi , le poème d'amour n'est que l'ombre de l'amour. » C'est là l'aveu honnête d'un poète qui sait que le poème a ses limites. Ce poète humble c'est GuyAllix. Il vient de publier deux nouveaux ouvrages. Le premier chez L'Athanor dans la bien-nommée collection « poètes trop effacés ». L'éditeur a réuni des poèmes extraits de dix recueils de Guy Allix parus de 1975 à 2007, dont un inédit. « Mal vu par les cénacles parisiens, mal vu par les cérébraux à la mode, davantage apprécié par ceux pour qui la poésie est farouchement indépendante d'esprit par essence, il trace son patient chemin au-delà de la ligne des universitaires froids, des mathématiciens ennuyeux de la métrique, des caméléons de la simple critique journalistique érigée en carte de visite pour anthologie sur papier de luxe », écrit Jean-Luc Maxence, responsable de l'Athanor dans une élogieuse préface.

Trente ans d'écriture : relire ces années c'est percevoir la maturation du poète. Celui-ci, au fil des ans, a su dépouiller sa phrase, l'épurer, non pour l'appauvrir, mais pour la nourrir, l'enfler de densité. « Le vide qui assaille les contours / Forge la plainte où la voix s'épuise / Abîme à l'infini la distance des noms » (in Solitudes) Car écrire, avoue le poète, c'est creuser, toujours plus profondément, aller chercher au tréfonds de soi sa propre vérité, la porter avec honnêteté. Ecrire, c'est parfois « ne pas savoir les mots ». Que peut le poème ? Tout et si peu à la fois. « Le poème est impossible. »

Nathalie Colleville, Livre/échange n° 44

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