Actualités Guy Allix

Actualités

Bon je vois que je ne suis pas venu ici depuis bien longtemps et pourtant des actualités il y en a eu plein. Toujours très négligent le petit pohéteu ;)

Parution prochaine (fin octobre) :

Maman, j'ai oublié le titre de notre histoire suivi de Félix, une voix sans parole, avec une préface de Marie-Josée Christien, Les éditions sauvages.

Il s'agit d'une réédition dans une version corrigée et augmentée d'un livre paru en 2008 à la Librairie-Galerie Racine. Aux neufs récits qui constituaient le livre est ajouté un texte Félix, une voix sans parole qui est entièremtn inédit à ce jour. On peut commander l'ouvrage dès maintenant (voir le bon de commande en pdf ci-après) soit chez l'éditeur, soit directement auprès de moi. Il sera présenté pour la première fois au festival du livre de Carhaix (29 et 30 octobre 2016, 29833 Carhaix) sur le stand des éditions sauvages et de Spered gouez qui fêtera pour l'occasion ses 25 ans (le bel âge pour une bien jolie demoiselle... euh ! pour une bien belle revue !). J'y serai bien sûr !

Maman__BDC

Festival du livre de Carhaix :

Festival du Livre en Bretagne - 29-30 octobre 2016

Colloque organisé le vendredi 28 et le samedi 29 octobre par le C.R.B.C. de l'Université de Rennes 2 et en partenariat avec l'association Breizh-Eire. L'histoire des relations britto-irlandaises, parfois embellie ou réimaginée, fait toujours l'objet d'une littérature académique abondante. Un aspect cependant moins présent dans ces travaux universitaire mais qui a pourtant nourri la culture [...]

http://www.festivaldulivre-carhaix.bzh

Ca y est il est arrivé ici !!! "Le sang le soir" éditions du Nouvel Athanor, Tout chaud encore !!! C'est comme une renaissance après les douleurs. Il est là. La vie est là.

Visuel Le sang le soir

4e le sang le soir

Souscription Le sang le soir

"Dans tout ce qu’il dit de nos vies simplement partagées ou obscurément ressenties, ce livre, ce grand livre, dont je ne veux plus retarder pour vous la lecture, constitue, malgré son auteur, malgré vous, ou grâce à vous et à lui une magnifique leçon d’espérance. C’est-à-dire une leçon sans maître. Une leçon qui ne trouve sa maitrise et son allant que dans le bonheur âpre de nommer, de dénoncer, d’avancer, en laissant toute la place au bouleversant mystère de vivre. Dans les chagrins, les solitudes, le silence, la révolte, nous vivrons donc un peu mieux.

Coulent les vents, le sang, et passe aussi le soir. La grande science poétique de Guy Allix s’efface, je l’ai déjà dit, devant tout ce qui coule en lui et coule en nous.

Lucien Noullez, extrait de la préface

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Article de l'ami Luis Porquet en préparation sur Poèmes pour Robinson...

Guy Allix publie Poèmes pour Robinson

Un ouvrage illustré par Alberto Cuadros

On ne peut pas dire que la poésie soit fréquemment mise à l’honneur dans les programmes de nos institutions culturelles qui leur préfèrent d’autres divertissements plus en accord avec l’image qu’elles se font de leur public. Elle a pourtant, en Normandie, de dignes représentants. C’est le cas de Guy Allix, auteur reconnu, que notre région adopta dès 1975. Avec Poèmes pour Robinson, il confirme son entrée dans le secteur jeunesse.

Edité sous le label Soc & Foc, le nouveau recueil de Guy Allix, Poèmes pour Robinson, s’adresse plus particulièrement aux enfants, sans limitation d’âge toutefois, car il contient le témoignage, à la fois tendre et douloureux, d’un grand-père vivant très loin de son petit-fils, Robinson. Privé de sa présence, il ne désespère pourtant pas de le revoir un jour. J’ai un petit-fils /Quelque part dans le monde / Je ne sais où / Il vit bien loin de moi / Il ne sait rien de moi. C’est ainsi que l’auteur motive toute sa démarche d’écriture. On ne sait à quel événement est dû cet éloignement. Ce qui fait la substance du livre tient à la force de l’attachement que Guy Allix exprime à travers ces pages fréquemment bouleversantes. Sous l’innocente simplicité de mots, on sent l’omniprésence d’un chagrin qui ne s’éteint pas.

Dès que le narrateur aperçoit un enfant, c’est son petit-fils qu’il voit, s’efforçant d’imaginer son visage qu’il désigne par l’île de son sourire, avec un clin d’œil évident au Robinson de Crusoë : Tu habites une mer de silence que même un poème ne peut franchir. On mesure la tristesse émergeant sous la métaphore. Peu après avoir publié Le petit peintre et la vague, un délicieux album qui l’associait à l’illustratrice Martine Delerm (et qui fut édité l’an dernier par Coop-Breizh – Beluga), Guy Allix paraît à son aise dans ce genre littéraire. Rappelons qu’il a publié chez Rougerie, une maison de référence en matière de poésie et qu’il fut, en tant qu’enseignant, très impliqué dans des ateliers d’écriture et l’initiation à la poésie dans les collèges et lycées. Savoir qu’il fut professeur à l’IUFM de Caen et à l’IUT de Lisieux indique assez bien sa vocation de pédagogue. Et l’on ne doute pas de l’intérêt qu’il suscita auprès d’un jeune public ne demandant qu’à découvrir les bienfaits de la poésie, honteusement évacuée de nos programmes éducatifs. Elle serait pourtant une réponse au cynisme et la violence aveugle des temps actuels.

Illustré par son ami, le Chilien Alberto Cuadros, artiste peintre et plasticien installé à Dives-sur-Mer, qui se situe dans la mouvance du Réalisme Magique latino-américain, Poèmes pour Robinson est un livre pétillant de couleur. La vigueur bon enfant des images en adoucit la nostalgie profonde. Aimer, nous dit Guy Allix, c’est savoir qu’un jour, peut-être, l’amour aussi sera cendre. C’est cette fragilité, cette lucidité, qui constitue alors toute la force d’aimer.

Luis Porquet

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Article Lanot Petit peintre

Article paru dans Livre/échange, avril 2015

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"L'éveil du Pays d'Auge", 11 février 2015

(sous la plume de Dorothée, une libraire très sympa de Lisieux : librairie "La plume au vent")

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Je participe à un livre d'artiste avec André Jolivet où je suis avec Bruno, François et Jean-Claude :

Little big book Artist - Le monde des îles - Normandie. Cherbourg.

Mont St Michel - île de Tombelaine - île de Tatihou - Les îles St Marcouf (île du large - île de terre)

- île Arigny - île de Serk - île Pelée - île de Hern - île de Jersey - île de Guernesey...
Avec les textes de Bruno Sourdin - Guy Allix - Francois David - Jean-Claude Touzeil - Christian Alle...

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Voilà il est arrivé ce matin comme un rayon de soleil dans la grisaille du jour.

Mon petit livre pour mon petit-fils, Robinson, qui le recevra pour ses sept ans.

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Récital aux "rendez-vous de Max" à Quimper le 5 mars prochain

avec une amie flûtiste Isabelle Gélébart.

http://www.printempsdespoetes.com/index.php?url=agenda/fiche_eve.php&cle=44567

Nous profiterons de ce passage pour faire deux autres interventions, une en maison de retraite (récital poésie et chansons) et une autre en médiathèque (lecture du Petit Peintre et la vague et de Poèmes pour Robinson, à confirmer).

J'en profiterai aussi pour dédicacer mes recueils à la librairie Coop Breizh de Quimper, tenue par le très sympathique Jean-Claude qui m'a déjà accueilli en novembre après le festival de Carhaix.

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Et bientôt parution de

Poèmes pour Robinson

Illustré par mon grand ami Alberto Cuadros

Un très beau recueil grâce à son travail.

On peut commander l'ouvrage dès maintenant auprès de moi ou auprès des éditions soc et foc.

Voir les deux pages : "Poèmes pour Robinson".

Commander l'ouvrage :

Bon_de_commande_Po_mes_pour_Robinson

Visuel de la couverture entière :

robinson_couverture_2

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Récital Ligeïa aux Pieux

Le groupe Ligéïa dont fait partie Lapin, euh... Olivier Mélisse mon frérot a présenté un récital aux Pieux (50) le 10 janvier dernier et Olivier m'a demandé de lire un texte sur une des compositions.

Moment très sympa qui m'a permis aussi de retrouver Benoit un autre membre du groupe que j'avais croisé plusieurs fois notamment avec François Lemonnier.

Un compte rendu éclairé dans la Presse de la Manche :

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Le festival de Carhaix

Comme chaque année, depuis 2010 je crois, j'étais au festival de Carhaix le dernier week-end d'octobre.

Signature du Petit Peintre et la vague sur le stand de Coop Breizh et retrouvailles aussi avec les amis Louis, Marie-Josée, Eve, Jean, Gérard...

Sortie aussi comme chaque année du numéro de "Spered gouez" consacré cette année à l'effacement.

Une belle leçon d'humilité et un beau numéro donc auquel ne pouvaient collaborer ceux qui ne savent que paraître et jouer des coudes pour être au premier rang.

Ce qui n'est pas le cas de Louis Bertholom qui a tenu à symboliser le thème de la revue par son propre effacement derrière son stand ainsi qu'on peut le voir ici. Seule sa veste témoigne qu'avant de s'effacer aussi humblement, Louis Bertholom était ici. Et, présent sur cette photo, Jean Bescond, le grand spécialiste d'Armand Robin, l'auteur de Ma vie sans moi, peut témoigner que le stand de Louis fut sans lui et donc sans Louis : mon stand sans moi en quelque sorte.

Mais bon... Louis, l'humilité c'est bien mais je trouve que tout ça n'est pas très... professionnel.

Que doivent penser tes éditeurs ?

Il faudra que je te donne des leçons de présence derrière un stand.

Commander Spered gouez :

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Participation au livre consacré à Françoise Fouillard et aux "Mots pour le lire"

Pendant de longues années, l'amie Françoise Fouillard a animé avec "Des mots pour le lire" de nombreuses rencontres avec des écrivains souvent prestigieux et qui savait reconnaitre son grand talent pour animer ces rencontres.

Mais elle savait aussi prendre des risques, ainsi avec ce café poésie en 1999 autour d'un obscur poète, même pas "professionnel", et de ses amis Janladrou, François Lemonnier, Olivier Rougerie, Sylvain Godard.

Un très beau livre d'hommages est paru en octobre aux éditions "Les Tas de mots". Comme j'ai participé deux fois à ces rencontres et que j'y étais habitué en tant que spectateur, j'ai contribué avec plaisir à l'ensemble.

Une rencontre pour la sortie du livre était organisée aux Unelles de Coutances le 25 octobre.

Petit récital pour l'occasion avec Alain Leylavergne, Morgan Riet... Avant de rejoindre Carhaix et son festival (voir plus haut).

On peut commander l'ouvrage aux éditions "Les tas de mots"

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Récital à Montmeyan dans le Var

Le week-end du 25, 26 et 27 juillet j'étais à Monmeyan dans le Var pour un superbe festival "Montmeyan en poéVie" organisé de main de maître par Richard Taillefer. Beaucoup de chaleur et de belles rencontres, celle de Jacques Morin par exemple ou encore celle de Jean-Pierre et de sa compagne. Y avait même un Guy avec une guytare comme moi. Il se faisait appeler "Guy c'est Guy" l'imposteur alors que tout le monde sait que Guy c'est moi. Bon on s'est réconciliés en faisant une danse de la saint Guy.

J'ai assisté aussi à un très émouvant récital de Daniel Biga et Daniel Daumàs.

Et je suis revenu... malade !!! Ah le soleil du sud est sans pitié !!!

Ainsi mon récital fut rendu possible grâce au miracle de la cortisone et à la générosité de Jean-Pierre et de sa compagne qui firent le taxi pour emporter le petit moi bientôt aphone vers un médecin de garde à 20 km de là.

Si, si je suis là-bas, tout petit, au fond...

Bon, sur cette belle photo de groupe on m'a tout simplement décapité !!! Voire coupé en deux !!! (je vais porter plainte contre le journaliste responsable aux initiales N. S. plus que douteuses) mais ma jambe et mon bras gauches (sur la gauche de la photo) attestent de ma présence.

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Alors que paraissait Le Petit Peintre et la vague, j'étais en résidence d'auteur à l'usine Utopik à Tessy sur Vire. Une résidence d'un mois avec l'amitié de Xavier Gonzalez et de Marie-Blanche.Une superbe ambiance.

A noter aussi l'accueil chaleureux de mes deux hôtes, Dom et son épouse.

Je termine le projet, autour de la terre et de l'écriture, dans les prochaines semaines.

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Parution du Petit Peintre et la vague en juillet dernier.

Superbement illustré par Martine Delerm.

Une belle histoire d'amour pour mon fils Tristan, bientôt 31 ans.

Une histoire que je lui avais racontée avec six autres, le soir il y a bien longtemps. Oui, toujours très attentif à mes deux enfants.

Dire que quelqu'un, que je ne nommerai pas ici, a osé dire que je ne m'étais pas occupé de mes enfants... Ignoble. Cela ne se pardonne pas.

L'album est dédié à Tristan et à Esther.

Voir toutes les infos dans la page "Le Petit Peintre et la vague" dans la rubrique "commandes".

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En juin, l'ami Valeriù Stancu m'a consacré un bel article dans la revue "Cronica" en Roumanie, traduisant au passage plusieurs de mes poèmes et associant des amis comme Jean-Luc Maxence, Hughes Labrusse, Marie-Josée Christien, Catherine Jarrett, Olivier Mélisse (dit Lapin pour les intimes), les éditions Rougerie, J.G. Gwezenneg...

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Concert avec l'ami Lemonnnier

Dans le cadre de "Poésie dans les champs", association que je préside depuis janvier, récital dans la salle communale de Formentin avec mon vieux frangin François Lemonnnier, le 8 mai 2014. Superbe moment de chaleur et d'amitié avec l'immense talent de François toujours là.

Superbe émotion quand il a évoqué son ami et comparse Allain Leprest.

Je posterai dès que possible quelques enregisterements sur youtube.

Il y eut notamment un belle prière du mécréant sur fond d'une fugue de Bach interprétée à la guitare par François.

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Voyage en Roumanie.

Je suis allé en Roumanie fin mars 2014 pour un échange.

J'y étais accompagné par mon fidèle ami Hughes Labrusse (presque 40 ans d'amitié !), par son épouse Françoise, et par Bernard (un sosie, si si on nous confondait et on s'appelle depuis "Frérot"), par son épouse et donc ma nouvelle belle-soeur Claude, et par Françoise.

Il y a eu plusieurs rencontres avec lectures de textes ou de poèmes et échanges sur la poésie.

Ce voyage m'a aussi permis de rencontrer Valeriu Stancu un poète très attachant, un vrai poète qui a déjà traduit Hughes Labrusse et qui doit aussi me traduire.

Avec Françoise Labrusse

Lecture de "l'étranger" de Baudelaire avec Françoise Labrusse, médiathèque de Resita.

Toujours à la bibliothèque de Résita

Lors d'une soirée organisée à Résita

Lors de la même soirée, lecture d'un de mes poèmes traduits en roumain par l'organisateur de la soirée (in La table du silence)

Un petit coup de déserteur en version originale hihi

Là c'est ma prière du mécréant !!! devant un public très croyant... ça n'a pas plus à tout le monde.

Les éditions "Donner à voir" ont publié deux cartes poèmes illustrées par l'ami Alberto Cuadros.

0,60 Euro la carte.

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J'ai posté plusieurs vidéos sur Youtube : La dernière urgence, Le Nord (2 versions), Murmure, Prière du mécréant, Cette force...

Voir sur le lien suivant :

http://www.youtube.com/channel/UCs2AaF_THmAldOCVWIOzLIQ

Voir aussi la belle lecture de Catherine Jarrett le 15 novembre 2014 dans le cadre de Territoire du poème :

http://www.youtube.com/watch?v=CpSisGfYxUY

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J'étais à Aurillac le 3 décembre pour un récital poésie.

En première partie, des textes de Paul Verlaine

(poète que j'avais choisi)

ont été lus

par Thérèse Canet, comédienne,

puis j'ai interprété plusieurs poèmes

ainsi qu'un conte pour enfant, Le Petit Peintre,

quelques poèmes pour Robinson, et deux chansons.

Très belle soirée et très bel accueil

de Jean-Louis Clarac que je découvre.

Une belle personne et un vrai poète dont je reparlerai.

Alliance d'un grande générosité et d'une rare humilité

qui est la marque des vrais poètes.

J'ai passé deux jours ensoleillés auprès de Jean-Louis

et de son épouse,l'artiste Françoise Cuxac,

belle personne elle aussi.

Lors de la soirée, juste avant mon intervention,

Jean-Louis a lu ce texte, si émouvant que...

je ne maîtrisais plus mon arpège...

lors de la première chanson.

Merci Jean-Louis !

Reçois mon amitié.

3^ème moment poétique au théâtre d’Aurillac le mardi 3 décembre à 18h30 avec

GUY ALLIX

Guy Allix est un poète de l’urgence. L’urgence de vivre au présent. L’enfance vécue au Nord, « l’horreur irracontable » dit-il, a peut-être contribué à inscrire sa poésie dans le présent. Une poésie jalonnée par le silence, le sang et le temps pour crier l’urgence de vivre : « couler les mots pour dire les mots qui manquent à ton sang » (Solitudes). De livre en livre Guy Allix noue ces termes pour affirmer que poésie et vie sont en osmose. Indissociables. Pour lui poésie et vie sont synonymes.

Du silence il écrit par exemple dans Lèvres de peu : « Le silence goutte à goutte/ Etonne le souffle ». Le temps est celui de la vie, la vie hantée par la mort. Le titre du dernier livre paru chez Rougerie Survivre et mourir donne le ton de sa vision du monde pour le moins mélancolique sinon pessimiste. Comprenons que la vie se confond avec le sang. Au point qu’un glissement de sens conduit le poète à muer le sang en encre dans l’objet poème. Il écrit dans Solitudes « Tu coules tes mots comme ton sang/ Dans l’épreuve intime/ L’éclaboussure des sens ». Ainsi les mots coulent dans les vers du poème comme le sang coule dans les veines du vivant. L’urgence de vivre, Guy Allix la crie dans des poèmes âpres, acerbes, écorchés. « La plaie de l’encre/ Le sang fige le temps sous l’écorce/ S’incruste au cœur des mots ». Car l’écriture est l’effet de son rapport au monde où la douleur éprouvée n’efface pas le désir de vivre.

Depuis la parution de son premier livre en 1974, Guy Allix a bâti un univers dont les repères sont le silence et le cri. Entre l’un et l’autre, de l’un à l’autre, le poète affirme sa volonté de vivre ici et maintenant. L’urgence, le cri, il les exprime dans Le Déraciné : « Tu reprends voix dans la révolte/Tu reprends vie/Tu reprends cri// Le poème t’avoue dans un autre lieu». Cet autre lieu est-il l’amour ? Il esquisse une réponse dans Survivre et mourir : « J’avoue que j’ai aimé et cela même suffit. ». Les deux autres vers du triptyque : « En fin de course, en vain./ Le temps s’épuise. Enfin. » atténuent la force de l’aveu. Mais ailleurs, dans Oser l’amour sa parole n’est pas acerbe : « Tu as osé l’amour / et rien d’autre n’existe / que ce souffle à mi voix ». La suite d’aphorismes Traces du sans-lieu révèle son humilité, exemple la trace 8 : « Je rêvais de grandes envolées lyriques… Mon corps est retombé ». La parole humble serait-elle par la suspension des poèmes le moyen de retarder la chute ?…

Dans un entretien avec la poète Marie-Josée Christien Guy Allix termine par ces propos :« Le poète prend humblement la parole auprès des plus humbles. Humblement et avec la conviction inébranlable de la révolte. Notre place est avec le sang dans la rue (Neruda).

Le poète parle le silence terrible de ceux qu’on humilie. ». Parole de libertaire.

Jean-Louis Clarac

Je suis au sommaire du n° 36 de la revue "Les hommes sans épaules" ainsi que dans Appel aux riverains de Christophe Dauphin, anthologie des "Hommes sans épaules".

Le n° 36 des Hommes sans épaule présente un très beau sommaire avec un dossier important sur Thérèse Plantier. A lire aussi la présentation par Christophe Dauphin de l'oeuvre de Virginia Tentindo merveilleuse artiste surréaliste d'origine argentine que j'ai pu croiser lors du salon des revues.

Je suis au sommaire du numéro 13 de la revue Cairns de Patrick Joquel avec trois poèmes pour Robinson.

A lire absolument en 4e de couverture un superbe poème de l'ami Pierre Maubé.

Un bel article réactualisé de Brigitte Maillard sur son site "monde en poésie"

http://www.mondeenpoesie.net/2013/10/guy-allix-quelque-part-entre-silence-et.html

Je suis au sommaire du n° 19 de Spered gouez sur le thème de "mystiques sans dieux".

C'est un numéro paticulièrement riche.

J'y signe entre autres choses un article sur le livre La dalle des mots de mon ami Serge Cabioc'h, atteint de sclérose en plaques depuis près de 50 ans.

Une merveilleuse leçon de vie et de bonheur ! Et une magnifique histoire d'amour !

J'étais le 9 et 10 juillet au festival international de poésie à Cordes-sur-ciel.

Le 9 : participation à une table ronde autour de l'oeuvre de Xavier Grall.

Le 10 : concert Glenn-mor avec mon lapin pianiste préféré : Olivier Mélisse.

Ce fut un beau succès et il y eut de belles rencontres.

"Merci de ta fidèle présence à ce rendez-vous annuel dans notre belle cité de Cordes. Et félicitations pour ton hommage sorti des tripes à Xavier Grall. Émouvante prestation de ta part comme à l'accoutumée. Sans oublier dans la foulée celles de tes compagnons de route : Isabelle, Bruno, Serge, Jacques, Paul je te laisse penser aux autres à distance. Amicalement."

Kurios Pichonos, commentaire sur ma page Guy Allix, poète sur facebook

Hommage à Xavier Grall, 9 juillet 2013 (photo de Francis Saint-Jean)

Concert Glenn-mor, 10 juillet 2013, (Photo de Francis Saint-Jean)

Rendez-vous est déjà pris autrement pour le festival des nuits d'été, de la poésie, de la chanson et des arts, du Haut-Var et du Verdon le 25 et le 26 juillet 2014.

Voir le site :
richardrf.wix.com/richard-taillefer

Publication récentes :

Les "Cahiers du sens" 2013 (dossier la colère !), article et poèmes