Maman, j'ai oublié le titre de notre histoire, réédition revue et augmentée
suivi de
Félix une voix sans parole
Les éditions sauvages, avec une préface de Marie-Josée Christien
réédition revue et augmentée
La chronique autobiographique de Guy Allix publiée ici se compose des neuf récits de Maman, j’ai oublié le titre de notre histoire, livre édité en 2008 par les éditions Librairie-Galerie Racine, et d’un inédit Félix, une voix sans parole.
l'éditeur
Malgré la noirceur, c’est un récit lumineux par l’humanité et la tendresse qu’il dégage, l’énergie qui l’habite. C’est, ultime paradoxe, un vrai hymne à la vie et aux merveilleuses ressources que chaque être humain a la capacité de convoquer. Guy Allix a gardé de son enfance difficile une précieuse aptitude à la survie, une lucidité essentielle formatrice d’un tempérament hors-du-commun.
Marie-Josée Christien (extrait de la préface)
Pour commander l'ouvrage :
Je dédicacerai pour la première fois cet ouvrage lors du festival du livre de Carhaix (Espace Glenmor, 29) les 29 et 30 octobre
Quelques réactions parmi d'autres sur la première édition de l'ouvrage :
(…) Ce livre n’est pas un simple récit ni un essai complaisant sur la réussite dès lors qu’on est issu, comme on dit, d’un milieu défavorisé. C’est quelque chose qui échappe aux genres littéraires habituels. (…) L’écriture donc comme exutoire, contre-feu ou exorcisme ? Au-delà de l’émotion qui traverse ces pages, il y a aussi la curiosité du narrateur pour les choses de la culture : Zola et son Germinal, Hugo, Wagner, Brahms, Rimbaud, Courbet et son Origine du monde… qui permettent au narrateur d’éviter le misérabilisme. Car ce livre est aussi le portrait d’une enfance placée sous le signe de la misère : la fin du mois qui commence
le premier, la violence et l’alcoolisme du beau-père (le beau-pire comme le désigne si justement l’auteur), le frère trisomique, etc. La culture permet de nommer les faits, de prendre du recul, de s’émanciper… Signalons encore l’ancrage très fort dans le bassin minier à l’origine de descriptions qui parleront aux lecteurs d’ici : des noms de lieux et de rivières, le plus vaste terril d’Europe, le vélo, les grappilleurs à la recherche des gaillettes interdites sur le terril (car il est interdit de voler les houillères !)… Mais l’humour ne manque pas. Ecoutons Guy Allix : “Je n’ai pas grandi dans le strass et les paillettes mais le stress et les gaillettes.” Lisez-le.
Lucien Wasselin (La Tribune de la Région Minière)
Des souvenirs, oui, vivants, vibrants, mais qui ne le sont ainsi que grâce à une écriture aussi simple que possible, nue, et davantage que ce que l’on appelle des souvenirs d’enfance, un livre de compréhension douloureuse, une initiation à tout ce que tu as écrit, une clé pour t’approcher mieux. Merci. »
Pierre Dhainaut (lettre à l'auteur)
(…) Ce livre, ainsi que le titre « oublié » est avant tout un hommage à la mère, à son courage pour endurer les épreuves traversées.
En cela, ces récits autobiographiques me font penser au roman de Marguerite Duras « Barrage contre le Pacifique » où la mère était
clairement victime de l’affairisme de l’administration coloniale dans l’Indochine de l’époque. Ici, la mère du futur poète est la victime d’un système social dont les acteurs bardés de certitudes morales ne font rien pour l’aider, bien au contraire. Ce livre surprend à chaque page, en ménageant un suspense lié au vécu de l’enfant. On en garde un goût d’amertume et une grande sympathie pour son auteur dont la sensibilité à vif ne peut que nous toucher.
Eliane Biedermann (Interventions à Haute Voix)