"Il faut nous aimer sur terre, il faut nous aimer vivants"
"Il faut nous aimer sur terre, il faut nous aimer vivants."
Georges Brassens
Voilà le plus beau programme. C'était à Sète en juillet dernier, sous le soleil de... Brassens, le plus jeune centenaire qui soit. Mon maître de vie, mon papa d'adoption, moi qui n'ai pas eu de père. Mon étincelle de poésie car c'est grâce à lui qu'en octobre 1971 (plus de 50 ans déjà) j'ai osé griffonner mes premiers mots et j'ai osé gratter les cordes d'un première guitare prêtée par un ami. Brassens m'a donné les clefs de la vraie liberté même si je les ai oubliées pendant de trop longues années d'aliénation. Brassens m'a donné les clefs du vrai bonheur qui n'est pas, qui n'est jamais, dans l'avoir, le pouvoir et le paraître mais dans l'être, la chaleur, l'amitié, l'amour. Tout ce qui ne se vend pas mais se gagne dans l'honnêteté, l'intégrité, la fidélité à soi-même.
Merci Georges Brassens ! Je te dois beaucoup. Je te dois... l'essentiel de ce que je suis, de ce que je vis et du bonheur retrouvé envers et contre l'ignoble..
Avec mon ami Laurent Sastre qui m'accompagne de son handpan lors d'une interview par Michel Bernier