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Guy Allix, poète
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12 février 2020

Petit vagabondage poétique avec Jean-Claude Touzeil

Petit vagabondage poétique avec Jean-Claude Touzeil (1)

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Il y en aura un deuxième j'espère dont le choix de textes est déjà fait d'ailleurs dans d'autres recueils. C'est un bonheur de prendre ce chemin du poète Jean-claude Touzeil, père Fonda par ailleurs du printemps de Durcet dans l'Orne. Ce sera le 35e les 25 et 26 avril dans, n'ayons pas peur des mots, cette capitale mondiale de la poésie. Le 35e et le dernier paraît-il. Même mécréants, on prierait presque pour qu'un petit miracle advienne et que des jeunots viennent prendre la relève pour continuer cette belle et unique aventure pleine d'amitié, de poésie, de générosité et de très belle humeur. 

En tout ça il faut lire et relire Jean-Claude. J'ose le dire, son univers poétique est très différent du mien mais chaque fois que je le lis j'ai cette boule d'émotion que le poème soit dans l'humour ou dans la tendresse. C'est souvent très fort et surtout vrai. Ah les poèmes pour Gita, sa maman, que j'ai croisée naguère ! Les poèmes d'Amoroso ! Et puis il y a les questions superbes aussi d'une malice tout enfantine et de vérité finalement aussi. Est-ce que le silence qui suit une question de Jean-Claude est encore une question ? Oui bien sûr et doublée d'un rire. 

35 ans que Jean-claude avec son air bonhomme, sa lenteur, sa générosité et son humilité a levé tout un peuple d'hirondelles (sont appelées ainsi les bénévoles) dans un petit village de 300 âmes. Tant d'hirondelles que l'on croirait que chaque habitant est une hirondelle et... qu'il y a même une invasion. Durcet c'est l'amitié et la joie. On l'attend avec impatience depuis le printemps précédent. Il y a le poiré partagé, les poèmes lus, les chansons, les histoires, les rires. Il y a les amis retrouvés. Le petit salon de poésie du dimanche, les rencontres avec les élèves du vendredi qui cette fois auront lieu le lundi. Il y a encore la remise officielle du Prix Claude Ribouillault qui récompense un poète "décidément inclassable" ! Un beau palmarès que ce prix que Claude Ribouillault lui-même, un pilier de Durcet, a pu recevoir ainsi que... Jean-Claude lui-même.  Et puis il y a le chemin des poètes qu'emprunte tout un peuple de poètes le samedi après-midi pour lire les 16 poèmes qui le ponctuent sur des balises. Un chemin souvent boueux au printemps et qui se transforme parfois en ruisseaux. Mais on est fier quand on a un de ses poèmes sur ce chemin ! Des petits malins facétieux ont pu faire signer une pétition, il y a quelques années, pour que ledit chemin fût pavé comme l'est "l'enfer du Nord". On a même imaginé une course cycliste qui emprunterait ce chemin pavé et où le vainqueur devrait lire les seize poèmes et boire un bouteille de poiré à chaque borne tout en arrivant à bon port, lesté de tout ce liquide.  Et tout le monde a signé, même le père Fonda ! L'année suivante le maire de la commune lui-même a procédé à l'inauguration officielle du pavage du chemin de Durcet avec un beau pavé qui en avait vu de bien belles paraît-il. Un petit pouet, cycliste à ses heures, a tenté seul le chemin l'an passé mais, mauvais tricheur, il a oublié la régle de la bouteille de poiré et en fut bien puni ! Il ne fut pas même deuxième, ni dernier. Et bien sûr le chemin est resté ce qu'il doit être et ce qu'il a toujours été : un modeste chemin pour rêver et continuer les mots du poème. Le pavé est resté à la mairie ultime trace d'une jolie blague de potache.

On ne sait trop si le printemps de Durcet est à l'image de Jean-Claude ou si c'est Jean-Claude qui est à l'image de son Printemps.

C'est le printemps de Jean-Claude tout simplement.

Allez écoutez donc ses mots ! Ils en valent la peine !

 

 

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